Les primaires c'est la guerre

Je n'ai pas d'objection de principe à l'organisation de primaires à gauche, sauf à relancer une querelle des petits et grands chefs avec son lot de coups bas, de rancoeur, de rancunes et de division pour les prochaines présidentielles. Aurait-on déjà oublié la leçon de 2007 avec un chef auto-désigné à droite et une pauvre Ségolène Royale ne pouvant rassembler son camp au premier tour, malgré des primaires,afin de créer une véritable dynamique pour le deuxième tour ?

Pourtant, avec cette crise, un véritable boulevard s'ouvre à gauche, mais de toute urgence il faut sortir de la stratégie de parti et dire des choses fortes du genre : "il faut oublier cette croissance qui plombe la réalité par cette aberration de fuite en avant anti écologique. Il faut rompre avec cette soi-disant mondialisation heureuse qui ne profite qu'à quelques uns et paupérise le plus grand nombre ( même en Chine). Il faut arrêter la spéculation boursière sur les matières premières et réorienter les banques vers leur mission de base, c'est à dire l'investissement".

Voilà quelques pistes, il y en a d'autres. Vincent Peillon a commencé il doit aller plus loin et ainsi les militants l'aideront à prendre le pouvoir à gauche sans qu'il y ait besoin de primaires.